Terminé pour toi
Dans la (grande) famille des groupes issus de la scène punk londonienne de la fin des années 70, en voici un autre un peu inclassable parce que mélangeant finalement pas mal de genres: The Only Ones. Véritable merveille tombée dans l'oubli, leur influence sur le rock indépendant et alternatif est pourtant considérable.
Malheureusement comme pour bien d'autres, l'addiction à la drogue (en particulier l'héroïne) ne leur laissera le temps de ne sortir que trois albums: ils sont tous excellents !
N'espère pas gagner quoi que ce soit
En faisant ça
Être là dans tes bras c'est comme...
Tomber dans un précipice chérie
Tomber, oh en bas, pile en bas
Oh non tu ne peux tout simplement pas gagner
Inutile de souffrir
Vu que les rochers s'écroulent et que le terrain glisse aussi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ton esprit doit être tellement embrouillé
Oh, tu souffles le chaud et le froid
Tu aimes même sortir tous les samedi soir
Tu deviens bien pâle à côté de l'image que tu renvoies
Les lumières faiblissent et le cirque continue
Oh de plus belle...
Oh non tu ne peux tout simplement pas gagner
Inutile de souffrir
Vu que les rochers s'écroulent et que le terrain glisse aussi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Tu ne m'as jamais vraiment compris
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Ça veut dire que c'est terminé pour toi
Contrairement à la majorité des groupes de la jeune époque post punk, on sent bien que ces gars-là savent jouer correctement d'un instrument. On retrouve un classique guitares/basse/batterie où tout sonne bien: la section rythmique (Mike Kellie, Alan Mair) est déjà du niveau de celle des Smiths par exemple, les riffs et les solos de guitares de John Perry sont époustouflants (ici les power-cords on ne connait pas !) dignes de ceux des guitar-heros pourtant cloués aux piloris à l'époque. Enfin la voix de camé et un brin narquoise de Peter Perett parachève ce tableau à la fois punk, power pop et psychédélique.